Le SAR aéroterrestre et maritime en Nouvelle-Calédonie

De nombreux pays, dont la France, reconnaissent l’importance de la sauvegarde des vies humaines et la nécessité de participer à la fourniture de services de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes. Ces États, membres de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) ont établi un dispositif applicable partout dans le monde.

Ce dispositif appelé « SAR – Search And Rescue » (Recherche et Sauvetage) définit l’organisation mise en œuvre lorsqu’un aéronef et ses occupants sont en situation de détresse ou en danger. Il repose sur un fondement juridique international constitué par l’article 25 et l’annexe 12 de la Convention relative à l’aviation civile internationale signée à Chicago le 7 décembre 1944, et par le manuel international de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes dit « IAMSAR » (document OACI n° 9731).

SAR

En Nouvelle-Calédonie, les services SAR présentent la particularité d’être exercés dans le cadre d’une délégation d’espace aérien et de fourniture de services de la circulation aérienne concédée à la direction de l’aviation civile en Nouvelle-Calédonie (DAC-NC) par l’autorité aéronautique de Fidji, responsable de la région de recherche et de sauvetage de Nandi :

La DAC-NC est chargée de la coordination générale des opérations par l’intermédiaire du centre secondaire de sauvetage aéronautique (ARSC : Aeronautical Rescue Sub centre) de Nouméa-La Tontouta, afin d’assurer une direction unique de celles-ci. Le haut-commissaire de la République, le délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer et le  président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie assurent la responsabilité de la direction des opérations de recherche et de secours dans leur zone de compétence (terre, eaux territoriales, eaux internationales).